Exercices du forum
Retrouvez des centaines d'exercices ici et créez votre propre test ici. D'autres exercices sont également disponibles dans le forum English only
Thème Sitwell Fin
Message de gartin posté le 17-01-2005 à 14:53:23 (S | E | F | I)
Hello,
Allez, on y va pour la fin du texte que vous attendez avec impatience, j'en suis sûre Ce passage est un peu plus long que les autres mais je ne pouvais pas faire de coupures.
Bon courage à tous
Le lendemain matin, l’aube se leva. L’enfant redoutait la plage et pleura un peu à mesure qu’il s’en approchait. A coup sûr, le chien s’y trouvait, qui l’attendait, tout frétillant, joyeux, car il était suffisamment immunisé contre les rebuffades pour ne pas avoir pris très au sérieux la gouvernante qui, la veille au matin, l’avait menacé de son bâton. Et (l’enfant s’en rendit compte) voici que se présentait, avant que la gouvernante ne l’aperçût, l’occasion de sauver son ami bien-aimé ; et ramassant galet après galet, il les jeta de toutes ses forces contre le chien.
D’abord le bâtard crut que c’était seulement pour jouer et il sautillait et bondissait joyeusement de côté ; à la troisième ou quatrième pierre, il s’immobilisa, se tapit, se fit tout petit. Puis il poussa un hurlement de douleur et comprit ; il disparut furtivement dans le monde des parias, la queue entre les pattes, se retournant sans cesse, ses yeux d’un marron orange pleins d’un reproche silencieux mais insondable, pour regarder cet ami qui l’avait encouragé puis renié.
Les galets poursuivaient toujours le bâtard tandis qu’il s’éloignait, ventre à terre, recroquevillé, suppliant ; car l’enfant se tenait là, debout, appliqué à sauver le seul ami qu’il avait, jetant pierre après pierre, pendant que les larmes coulaient à flots le long de son visage.
La gouvernante qui avait observé le mouvement des vagues déchaînées avait complètement oublié le chien de la veille. Tout à coup, elle se retourna et vit ce qui se passait. « Oh ! sale petit gosse ! » s’exclama-t’elle en le frappant très dur de la main. « Oh ! sale petit garnement ! Méchant ! Torturer des animaux qui ne peuvent rien dire ! » dit-elle en le ramenant à la maison.
Depuis lors il avait toujours peur des animaux. Il était sûr que c’était pour cela
FIN.
La correction pour lundi prochain, comme d'habitude.
See you soon
-------------------
Modifié par gartin le 17-01-2005 14:56
Message de gartin posté le 17-01-2005 à 14:53:23 (S | E | F | I)
Hello,
Allez, on y va pour la fin du texte que vous attendez avec impatience, j'en suis sûre Ce passage est un peu plus long que les autres mais je ne pouvais pas faire de coupures.
Bon courage à tous
Le lendemain matin, l’aube se leva. L’enfant redoutait la plage et pleura un peu à mesure qu’il s’en approchait. A coup sûr, le chien s’y trouvait, qui l’attendait, tout frétillant, joyeux, car il était suffisamment immunisé contre les rebuffades pour ne pas avoir pris très au sérieux la gouvernante qui, la veille au matin, l’avait menacé de son bâton. Et (l’enfant s’en rendit compte) voici que se présentait, avant que la gouvernante ne l’aperçût, l’occasion de sauver son ami bien-aimé ; et ramassant galet après galet, il les jeta de toutes ses forces contre le chien.
D’abord le bâtard crut que c’était seulement pour jouer et il sautillait et bondissait joyeusement de côté ; à la troisième ou quatrième pierre, il s’immobilisa, se tapit, se fit tout petit. Puis il poussa un hurlement de douleur et comprit ; il disparut furtivement dans le monde des parias, la queue entre les pattes, se retournant sans cesse, ses yeux d’un marron orange pleins d’un reproche silencieux mais insondable, pour regarder cet ami qui l’avait encouragé puis renié.
Les galets poursuivaient toujours le bâtard tandis qu’il s’éloignait, ventre à terre, recroquevillé, suppliant ; car l’enfant se tenait là, debout, appliqué à sauver le seul ami qu’il avait, jetant pierre après pierre, pendant que les larmes coulaient à flots le long de son visage.
La gouvernante qui avait observé le mouvement des vagues déchaînées avait complètement oublié le chien de la veille. Tout à coup, elle se retourna et vit ce qui se passait. « Oh ! sale petit gosse ! » s’exclama-t’elle en le frappant très dur de la main. « Oh ! sale petit garnement ! Méchant ! Torturer des animaux qui ne peuvent rien dire ! » dit-elle en le ramenant à la maison.
Depuis lors il avait toujours peur des animaux. Il était sûr que c’était pour cela
FIN.
La correction pour lundi prochain, comme d'habitude.
See you soon
-------------------
Modifié par gartin le 17-01-2005 14:56