Le Horla
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Message de doc97 posté le 12-12-2015 à 13:37:39 (S | E | F)
Bonjour,
Après une lecture de la nouvelle de Maupassant(Le Horla), j'en ai écrit une en rapport avec cette dernière. C'est une partie de ce que j'ai rédigée, je ne peux pas mettre le reste. Pouvez-vous m'aider à repérer les fautes s'il vous plaît ? Je vous remercie d'avance.
Ote La
Ségur-le-Château, mon village, là où je suis né et j’y ai mes lignées, plutôt mes descendants. Le 26 novembre, j’ai passé une bonne partie de la journée dans mon jardin. Ce jour-là, j’ai semé environ d’un millier de graines de maïs et de petit mil. Dans l’espoir, lors de la récolte, je glanerai des épis en grande quantité. J’observais également les abeilles qui ne cessaient de butiner dans les bourgeons de mes fleurs. Je me réjouissais de cette journée mémorable, inoubliable, de voir les fourmis, si petites étaient-ils, étant capables de faire trémousser un âne.
Pour accéder à mon jardin, une rivière, en amont, qui fertilisait la terre pour que les récoltes soient bonnes. J’étais un cultivateur qui cultivait la terre d’arrache-pied, mais ce jour-là, je passai plus de temps à observer ce que faisaient les animaux, inconscients, privés de raison. Un papillon venait de se poser sur l’une de mes meilleures fleurs, je pensais toute suite à mon vieil et frère ami Laoter, qui m’avait dit jadis que les papillons ont pris naissance grâce aux chenilles. Il m’avait dit : « un papillon était une chenille avant de transformer en papillon ». Il m’avait fait passer presque une journée entière afin de captiver au moins deux papillons. C’était un homme qui me conta toujours de ses pires moments passés dans cette vie, et sa position dans la nature.
Après quelques jours, je passais par la rivière pour aller voir l’évolution de mes semences. Je constatais que mes plantes germaient. J’étais en liesse en voyant cela et je me mis à chanter :
« Grandir mes plantes
Grandir mes plantes
Vous êtes ma fortune, ma vie
Sans vous, j’ignore comment sera ma vie ».
J’y ai passé quelques heures, et je m’y rendrai chez moi pour la conclusion de certaines besognes.
Le 30 novembre. – Comme toujours, je dus traverser la rivière pour m’y rendre directement dans mon jardin. Je repliais les pieds de mon pantalon, et je déposais légèrement le pied droit dans l’eau et essayais d’écarquiller celui de gauche pour que cela fasse un intervalle à peu près 15 centimètres, afin que l’eau puisse faufiler aisément entre les deux pieds. Dès que ce dernier touchait l’eau, je sentais une force étrange qui agissait avec rage sur mes pieds. Elle essayait de m’enfoncer ou de me submerger dans l’eau. J’essayais de m’extirper, mais c’est difficile. J’arrivai à me dispatcher de « ça ». Je l’ai appelé « ça » parce que je ne savais certes pas grand-chose de lui ou d’elle, comme vous voulez.
Je rentrai chez moi dans un état de perplexité. J’assis au bord du lit, je puisais dans mes mémoires afin de trouver une ancienne idée, peut-être de monsieur Laoter, à propos des esprits, notamment de « ça ». Sûrement, je ne faisais que bredouiller face à cette situation. Il y avait bon nombre de questions qui me préoccupaient, et j’essayais d’examiner les choses de manière exhaustive.
Comment cette rivière a-t-elle pris naissance ? Ce que j’ai moi-même appelé « ça » n’avait-il pas un nom précis ou propre à lui ?
Le soir est venu, je dus me reposer. Je gardais mon lit jusqu’à huit heures du matin. Je me suis réveillé et je me disais : « il faut que j’aille voir si « ça » est encore là ». Je prenais ma machette. Je prenais la route, direction de mon jardin. Les interrogations péjoratives me harcelaient : cette fois-ci, est-ce que « ça » va me donner la chance ? Ne serait-il pas mieux de guetter la réaction de « ça » pour une autre personne ? Il y avait une roche, juste à côté, j’ai déposé tranquillement mes fesses au-dessus, dans l’attente d’un inconnu qui pouvait s’y rendre à l’autre bout du village. La route qui mène dans mon jardin. Je restai environ d’une heure plantée sur cette roche qui commençait à me taquiner les fesses. Je me levai. Je regardais jusqu’au fond de l’allée s’il y avait quelqu’un, plutôt un inconnu, parce que je ne laisserais plus que « ça » fasse de mal à un ami à moi. Il y avait un homme qui s’approchait à grands pas. Je ne le reconnaissais pas. Tant mieux pour moi, et tant pis pour lui. Il arrivait tout près de la rivière, et moi qui savais pertinemment qu’il y avait un « ça » dans l’eau, j’ai envie d’ouvrir ma bouche pour lui crier que « ça » y était. Il entra décidément dans l’eau et traversa calmement, sans aucune pression ou agitation. Je suis étonné. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas possible. J’ai dit : « ça » n’existe pas, « ça » n’existe pas ! Ce n’est que des illusions ! j’aurais pu, depuis longtemps, aller voir le développement de mes semences. Euh ! J’y vais... J’y vais. Cette fois-ci, avec sa force d’agitation, il ne m’attendait même pas déposer le pied gauche. Je ne comprends pas.
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Modifié par bridg le 13-12-2015 03:43
Message de doc97 posté le 12-12-2015 à 13:37:39 (S | E | F)
Bonjour,
Après une lecture de la nouvelle de Maupassant(Le Horla), j'en ai écrit une en rapport avec cette dernière. C'est une partie de ce que j'ai rédigée, je ne peux pas mettre le reste. Pouvez-vous m'aider à repérer les fautes s'il vous plaît ? Je vous remercie d'avance.
Ote La
Ségur-le-Château, mon village, là où je suis né et j’y ai mes lignées, plutôt mes descendants. Le 26 novembre, j’ai passé une bonne partie de la journée dans mon jardin. Ce jour-là, j’ai semé environ d’un millier de graines de maïs et de petit mil. Dans l’espoir, lors de la récolte, je glanerai des épis en grande quantité. J’observais également les abeilles qui ne cessaient de butiner dans les bourgeons de mes fleurs. Je me réjouissais de cette journée mémorable, inoubliable, de voir les fourmis, si petites étaient-ils, étant capables de faire trémousser un âne.
Pour accéder à mon jardin, une rivière, en amont, qui fertilisait la terre pour que les récoltes soient bonnes. J’étais un cultivateur qui cultivait la terre d’arrache-pied, mais ce jour-là, je passai plus de temps à observer ce que faisaient les animaux, inconscients, privés de raison. Un papillon venait de se poser sur l’une de mes meilleures fleurs, je pensais toute suite à mon vieil et frère ami Laoter, qui m’avait dit jadis que les papillons ont pris naissance grâce aux chenilles. Il m’avait dit : « un papillon était une chenille avant de transformer en papillon ». Il m’avait fait passer presque une journée entière afin de captiver au moins deux papillons. C’était un homme qui me conta toujours de ses pires moments passés dans cette vie, et sa position dans la nature.
Après quelques jours, je passais par la rivière pour aller voir l’évolution de mes semences. Je constatais que mes plantes germaient. J’étais en liesse en voyant cela et je me mis à chanter :
« Grandir mes plantes
Grandir mes plantes
Vous êtes ma fortune, ma vie
Sans vous, j’ignore comment sera ma vie ».
J’y ai passé quelques heures, et je m’y rendrai chez moi pour la conclusion de certaines besognes.
Le 30 novembre. – Comme toujours, je dus traverser la rivière pour m’y rendre directement dans mon jardin. Je repliais les pieds de mon pantalon, et je déposais légèrement le pied droit dans l’eau et essayais d’écarquiller celui de gauche pour que cela fasse un intervalle à peu près 15 centimètres, afin que l’eau puisse faufiler aisément entre les deux pieds. Dès que ce dernier touchait l’eau, je sentais une force étrange qui agissait avec rage sur mes pieds. Elle essayait de m’enfoncer ou de me submerger dans l’eau. J’essayais de m’extirper, mais c’est difficile. J’arrivai à me dispatcher de « ça ». Je l’ai appelé « ça » parce que je ne savais certes pas grand-chose de lui ou d’elle, comme vous voulez.
Je rentrai chez moi dans un état de perplexité. J’assis au bord du lit, je puisais dans mes mémoires afin de trouver une ancienne idée, peut-être de monsieur Laoter, à propos des esprits, notamment de « ça ». Sûrement, je ne faisais que bredouiller face à cette situation. Il y avait bon nombre de questions qui me préoccupaient, et j’essayais d’examiner les choses de manière exhaustive.
Comment cette rivière a-t-elle pris naissance ? Ce que j’ai moi-même appelé « ça » n’avait-il pas un nom précis ou propre à lui ?
Le soir est venu, je dus me reposer. Je gardais mon lit jusqu’à huit heures du matin. Je me suis réveillé et je me disais : « il faut que j’aille voir si « ça » est encore là ». Je prenais ma machette. Je prenais la route, direction de mon jardin. Les interrogations péjoratives me harcelaient : cette fois-ci, est-ce que « ça » va me donner la chance ? Ne serait-il pas mieux de guetter la réaction de « ça » pour une autre personne ? Il y avait une roche, juste à côté, j’ai déposé tranquillement mes fesses au-dessus, dans l’attente d’un inconnu qui pouvait s’y rendre à l’autre bout du village. La route qui mène dans mon jardin. Je restai environ d’une heure plantée sur cette roche qui commençait à me taquiner les fesses. Je me levai. Je regardais jusqu’au fond de l’allée s’il y avait quelqu’un, plutôt un inconnu, parce que je ne laisserais plus que « ça » fasse de mal à un ami à moi. Il y avait un homme qui s’approchait à grands pas. Je ne le reconnaissais pas. Tant mieux pour moi, et tant pis pour lui. Il arrivait tout près de la rivière, et moi qui savais pertinemment qu’il y avait un « ça » dans l’eau, j’ai envie d’ouvrir ma bouche pour lui crier que « ça » y était. Il entra décidément dans l’eau et traversa calmement, sans aucune pression ou agitation. Je suis étonné. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas possible. J’ai dit : « ça » n’existe pas, « ça » n’existe pas ! Ce n’est que des illusions ! j’aurais pu, depuis longtemps, aller voir le développement de mes semences. Euh ! J’y vais... J’y vais. Cette fois-ci, avec sa force d’agitation, il ne m’attendait même pas déposer le pied gauche. Je ne comprends pas.
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Modifié par bridg le 13-12-2015 03:43
Réponse: Le Horla de alienor64, postée le 13-12-2015 à 00:56:04 (S | E)
Bonsoir Doc97
Ote La
Ségur-le-Château, mon village, là










Pour accéder à mon jardin, une rivière, en amont, qui fertilisait la terre pour que les récoltes soient bonnes. J’étais un cultivateur qui cultivait la terre d’arrache-pied, mais ce jour-là, je passai plus de temps à observer ce que faisaient les animaux, inconscients, privés de raison. Un papillon venait de se poser sur l’une de mes meilleures








Après quelques jours, je passais par la rivière pour aller voir l’évolution de mes semences. Je constatais que mes plantes germaient. J’étais en liesse en voyant cela et je me mis à chanter :
« Grandir mes plantes
Grandir mes plantes
Vous êtes ma fortune, ma vie
Sans vous, j’ignore comment sera ma vie ».
J’y ai passé quelques heures, et









Le 30 novembre. – Comme toujours, je dus traverser la rivière pour m’y









Réponse: Le Horla de alienor64, postée le 13-12-2015 à 01:38:10 (S | E)
La suite :
Je rentrai chez moi dans un état de perplexité. J’assis




Comment cette rivière a-t-elle pris naissance ? Ce que j’ai moi-même appelé « ça » n’avait-il pas un nom précis ou propre à lui ?
Le soir est venu, je dus me reposer. Je gardais mon


































Bonne correction !

Réponse: Le Horla de doc97, postée le 13-12-2015 à 12:13:26 (S | E)
Bonjour,
Je vous remercie vivement Alienor64.

Ote La
Ségur-le-Château, mon village, où je suis né où j’ai ma lignée, plutôt mes descendants. Le 26 novembre, j’ai passé une bonne partie de la journée dans mon jardin. Ce jour-là, j’ai semé environ un millier de graines de maïs et de petit mil. Dans l’espoir puisque lors de la récolte, je glanerai des épis en grande quantité. J’observais également les abeilles qui ne cessaient de butiner les bourgeons de mes fleurs. Je me réjouissais de cette journée mémorable, inoubliable, de voir les fourmis qui étaient si petites, mais capables de faire se trémousser un âne.
Pour accéder à mon jardin, une rivière, en amont, qui fertilisait la terre pour que les récoltes soient bonnes. J’étais un cultivateur qui cultivait la terre d’arrache-pied, mais ce jour-là, je passai plus de temps à observer ce que faisaient les animaux, inconscients, privés de raison. Un papillon venait de se poser sur l’une de mes plus belles fleurs. Je pensais, tout d'un coup, à mon vielle ami Laoter, qui m’avait dit jadis que les papillons eurent pris naissance grâce aux chenilles. Il m’avait dit : « un papillon était une chenille avant de se transformer en papillon ». Il m’avait fait passer presque une journée entière afin d'attraper au moins deux papillons. C’était un homme qui me conta ses pires moments passés dans cette vie, et sa position dans la nature.
Après quelques jours, je passais par la rivière pour aller voir l’évolution de mes semences. Je constatais que mes plantes germaient. J’étais en liesse en voyant cela et je me mis à chanter :
« Grandir mes plantes
Grandir mes plantes
Vous êtes ma fortune, ma vie
Sans vous, j’ignore comment sera ma vie ».
J’y ai passé quelques heures. Je retournais chez moi pour finir certaines tâches.
Le 30 novembre. – Comme toujours, je dus traverser la rivière pour me rendre directement dans mon jardin. Je repliais les pieds de mon pantalon. Je déposais légèrement le pied droit dans l’eau et essayais d’écarter celui de gauche pour que cela fasse un intervalle à peu près 15 centimètres, afin que l’eau puisse se faufiler aisément entre les deux pieds. Dès que le pied gauche touchait l’eau, je sentais une force étrange qui agissait avec rage sur mes pieds. Elle essayait de m’enfoncer dans l'eau ou de me submerger. J’essayais de m’extirper, mais c’était difficile. J’arrivai à me séparer de « ça ». Je l’ai appelé « ça » parce que je ne savais certes pas grand-chose de lui ou d’elle.
Encore une fois merci:
Bonne journée !:
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Modifié par bridg le 14-12-2015 11:30
Réponse: Le Horla de doc97, postée le 13-12-2015 à 12:52:16 (S | E)
La suite.
Je rentrai chez moi dans un état de perplexité. Je m'assis au bord du lit et puisais dans ma mémoire afin de trouver une ancienne idée, peut-être de monsieur Laoter, à propos des esprits, notamment de « ça ». Sûrement, je ne faisais que balbutier face à cette situation. Il y avait bon nombre de questions qui me préoccupaient, et j’essayais d’examiner les choses de manière exhaustive.
Comment cette rivière a-t-elle pris naissance ? Ce que j’ai moi-même appelé « ça » n’avait-il pas un nom précis ou propre à lui ?
Le soir est venu, je dus me reposer. Je restai au lit jusqu’à huit heures du matin. Je me suis réveillé et je me disais : « il faut que j’aille voir si « ça » est encore là ». Je pris ma machette. Je me dirigeai vers mon jardin. Les interrogations péjoratives me harcelaient : cette fois-ci, est-ce que « ça » n'irait pas m'enfoncer dans l'eau avec lui? Ne serait-il pas mieux de guetter la réaction de « ça » à une autre personne ? Il y avait une roche, juste à côté ; j’ai déposé tranquillement mes fesses dessus, dans l’attente d’un inconnu qui pourrait se rendre par l’autre bout du village à la route qui mène dans mon jardin. Je restai environ une heure planté sur cette roche qui commençait à me taquiner les fesses. Je me levai. Je regardais jusqu’au fond de l’allée s’il y avait quelqu’un, plutôt un inconnu, parce que je ne laisserai jamais « ça » faire du mal à un ami à moi. Il y avait un homme qui s’approchait à grands pas. Je ne le reconnaissais pas. Tant mieux pour moi, et tant pis pour lui. Il arrivait tout près de la rivière, et moi qui savais pertinemment qu’il y avait un « ça » dans l’eau, j’eus envie d’ouvrir ma bouche pour lui crier que « ça » y était. Il entra sereinement dans l’eau et traversa calmement, sans aucune pression ou agitation. Je suis étonné. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas possible. J’ai dit : « ça » n’existe pas, « ça » n’existe pas ! Ce n’est que d'illusion ! J’aurais pu, depuis longtemps, aller voir le développement de mes semences. Euh ! J’y vais... J’y vais. Cette fois-ci, en s'approchant, il me montrait directement son désaccord. Je n'ai pas eu la chance de mettre mes pieds dans l'eau. . Je ne comprends pas.
Franchement Alienor64, je ne sais pas comment vous remercier.

Bonne journée !

Réponse: Le Horla de alienor64, postée le 13-12-2015 à 19:07:06 (S | E)
Bonsoir Doc97
Vous devriez revoir les leçons sur les temps à employer dans un récit.
Lien internet
Lien internet
Ote

Ségur-le-Château, mon village, où je suis né




Pour accéder à mon jardin, une rivière, en amont, qui fertilisait la terre pour que les récoltes soient bonnes. J’étais un cultivateur qui cultivait





Après



« Grandir mes plantes
Grandir mes plantes
Vous êtes ma fortune, ma vie
Sans vous, j’ignore comment sera ma vie ».
J’y ai passé quelques heures. Je retournais(passé simple) chez moi pour finir certaines tâches.
Le 30 novembre. – Comme toujours, je dus traverser la rivière pour me rendre directement dans mon jardin. Je repliais







Réponse: Le Horla de alienor64, postée le 13-12-2015 à 19:26:11 (S | E)
La suite :
Je rentrai chez moi dans un état de perplexité. Je m'assis au bord du lit et puisais

Comment cette rivière a-t-elle pris naissance ? Ce que j’ai moi-même appelé « ça » n’avait-il pas un nom précis ou propre à lui ?
Le soir est








Bonne correction !

Réponse: Le Horla de doc97, postée le 13-12-2015 à 19:56:55 (S | E)
Bonsoir,
Ôte La
Ségur-le-Château, mon village, où je suis né et où j’ai ma lignée, plutôt mes descendants. Le 26 novembre, j’ai passé une bonne partie de la journée dans mon jardin. Ce jour-là, j’ai semé environ un millier de graines de maïs et de petit mil dans l’espoir que lors de la récolte je glane des épis en grande quantité. J’observais également les abeilles qui ne cessaient de butiner les bourgeons de mes fleurs. Je me réjouissais de cette journée mémorable, inoubliable, de voir les fourmis qui étaient si petites, mais capables de faire se trémousser un âne.
Pour accéder à mon jardin, une rivière, en amont, qui fertilisait la terre pour que les récoltes soient bonnes. J’étais un cultivateur qui travaillait la terre d’arrache-pied, mais ce jour-là, je passai plus de temps à observer ce que faisaient les animaux, inconscients, privés de raison. Un papillon venait de se poser sur l’une de mes plus belles fleurs. Je pensai, tout d'un coup, à mon vieil ami Laoter, qui m’avait dit jadis que les papillons avaient pris naissance grâce aux chenilles. Il m’avait dit : « un papillon était une chenille avant de se transformer en papillon ». Il m’avait fait passer presque une journée entière pour attraper au moins deux papillons. C’était un homme qui me conta ses pires moments passés dans cette vie, et sa position dans la nature.
Quelques jours plus tard, je passai par la rivière pour aller voir l’évolution de mes semences. Je constatai que mes plantes germaient. J’étais en liesse en voyant cela et je me mis à chanter :
« Grandir mes plantes
Grandir mes plantes
Vous êtes ma fortune, ma vie
Sans vous, j’ignore comment sera ma vie ».
J’y ai passé quelques heures. Je retournai chez moi pour finir certaines tâches.
Le 30 novembre. – Comme toujours, je dus traverser la rivière pour me rendre directement dans mon jardin. Je repliais mon pantalon. Je déposai légèrement le pied droit dans l’eau et essayai d’écarter celui de gauche pour que cela fasse un intervalle d'à peu près 15 centimètres, afin que l’eau puisse se faufiler aisément entre les deux pieds. Dès que le pied gauche toucha l’eau, je sentis une force étrange qui agissait avec rage sur mes pieds. Elle essayait de m’enfoncer dans l'eau ou de me submerger. J’essayais de m’extirper, mais c’était difficile. J’arrivai à me séparer de « ça ». Je l’ai appelé « ça » parce que je ne savais certes pas grand-chose de lui ou d’elle.
Merci beaucoup...
Bonne soirée !

Réponse: Le Horla de doc97, postée le 13-12-2015 à 20:26:27 (S | E)
La suite.
Je rentrai chez moi dans un état de perplexité. Je m'assis au bord du lit et puisai dans ma mémoire afin de trouver une ancienne idée, peut-être de monsieur Laoter, à propos des esprits, notamment de « ça ». Sûrement, je ne faisais que balbutier face à cette situation. Il y avait bon nombre de questions qui me préoccupaient, et j’essayais d’examiner les choses de manière exhaustive.
Comment cette rivière a-t-elle pris naissance ? Ce que j’ai moi-même appelé « ça » n’avait-il pas un nom précis ou propre à lui ?
Le soir venu, je dus me reposer. Je restai au lit jusqu’à huit heures du matin. Je me suis réveillé et je me disais : « il faut que j’aille voir si « ça » est encore là ». Je pris ma machette et me dirigeai vers mon jardin. Les interrogations péjoratives me harcelaient : cette fois-ci, est-ce que « ça » n'irait pas m'enfoncer dans l'eau avec lui ? Ne serait-il pas mieux de guetter la réaction de « ça » avec une autre personne ? Il y avait une roche, juste à côté ; j’ai déposé tranquillement mes fesses dessus, dans l’attente d’un inconnu qui pourrait se rendre, par l’autre bout du village, à la route qui mène dans mon jardin. Je restai environ une heure planté sur cette roche qui commençait à me taquiner les fesses. Je me levai. Je regardais jusqu’au fond de l’allée s’il y avait quelqu’un, plutôt un inconnu, parce que je ne laisserai jamais « ça » faire du mal à un ami à moi. Il y avait un homme qui s’approchait à grands pas. Je ne le reconnaissais pas. Tant mieux pour moi, et tant pis pour lui. Il arrivait tout près de la rivière, et moi qui savais pertinemment qu’il y avait un « ça » dans l’eau, j’eus envie d’ouvrir ma bouche pour lui crier que « ça » y était. Il entra sereinement dans l’eau et traversa calmement, sans aucune pression ou agitation. Je suis étonné. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas possible. J’ai dit : « ça » n’existe pas, « ça » n’existe pas ! Ce n’est qu'une illusion ! J’aurais pu, depuis longtemps, aller voir le développement de mes semences. Euh ! J’y vais... J’y vais. Je m'approcha lentement et "ça" me montra directement son désaccord. Je n'ai pas eu la chance de mettre mes pieds dans l'eau. Je ne comprends pas.
Merci infiniment...
Bonne soirée !

Réponse: Le Horla de alienor64, postée le 13-12-2015 à 22:38:54 (S | E)
Bonsoir Doc97
Ôte La
Ségur-le-Château, mon village, où je suis né et où j’ai ma lignée, plutôt mes descendants. Le 26 novembre, j’ai passé une bonne partie de la journée dans mon jardin. Ce jour-là, j’ai semé environ un millier de graines de maïs et de petit mil dans l’espoir que(virgule) lors de la récolte(virgule) je glane des épis en grande quantité. J’observais également les abeilles qui ne cessaient de butiner les bourgeons de mes fleurs. Je me réjouissais de cette journée mémorable, inoubliable, de voir les fourmis qui étaient si petites, mais capables de faire se trémousser un âne.
Pour accéder à mon jardin, une rivière, en amont, qui fertilisait la terre pour que les récoltes soient bonnes. J’étais un cultivateur qui travaillait la terre d’arrache-pied, mais ce jour-là, je passai plus de temps à observer ce que faisaient les animaux, inconscients, privés de raison. Un papillon venait de se poser sur l’une de mes plus belles fleurs. Je pensai, tout d'un coup, à mon vieil ami Laoter, qui m’avait dit jadis que les papillons avaient pris naissance



Quelques jours plus tard, je passai par la rivière pour aller voir l’évolution de mes semences. Je constatai que mes plantes germaient. J’étais en liesse

« Grandir mes plantes
Grandir mes plantes
Vous êtes ma fortune, ma vie
Sans vous, j’ignore comment sera ma vie ».
J’y ai passé quelques heures. Je retournai chez moi pour finir certaines tâches.
Le 30 novembre. – Comme toujours, je dus traverser la rivière pour me rendre directement dans mon jardin. Je repliais



Réponse: Le Horla de alienor64, postée le 13-12-2015 à 22:48:58 (S | E)
Suite :
Je rentrai chez moi dans un état de perplexité. Je m'assis au bord du lit et puisai dans ma mémoire afin de trouver une ancienne idée, peut-être de monsieur Laoter, à propos des esprits, notamment de « ça ». Sûrement, je ne faisais que balbutier face à cette situation. Il y avait bon nombre de questions qui me préoccupaient, et j’essayais d’examiner les choses de manière exhaustive.
Comment cette rivière a-t-elle pris naissance ? Ce que j’ai moi-même appelé « ça » n’avait-il pas un nom précis ou propre à lui ?
Le soir venu, je dus me reposer. Je restai au lit jusqu’à huit heures du matin. Je me suis réveillé et je me disais





Bonne soirée !

Réponse: Le Horla de doc97, postée le 13-12-2015 à 23:19:47 (S | E)
Bonsoir,
Ôte La
Ségur-le-Château, mon village, où je suis né et où j’ai ma lignée, plutôt mes descendants. Le 26 novembre, j’ai passé une bonne partie de la journée dans mon jardin. Ce jour-là, j’ai semé environ un millier de graines de maïs et de petit mil dans l’espoir que, lors de la récolte, je glane des épis en grande quantité. J’observais également les abeilles qui ne cessaient de butiner les bourgeons de mes fleurs. Je me réjouissais de cette journée mémorable, inoubliable, de voir les fourmis qui étaient si petites, mais capables de faire se trémousser un âne.
Pour accéder à mon jardin, une rivière, en amont, qui fertilisait la terre pour que les récoltes soient bonnes. J’étais un cultivateur qui travaillait la terre d’arrache-pied, mais ce jour-là, je passai plus de temps à observer ce que faisaient les animaux, inconscients, privés de raison. Un papillon venait de se poser sur l’une de mes plus belles fleurs. Je pensai, tout d'un coup, à mon vieil ami Laoter, qui m’avait dit jadis que les papillons étaient nés grâce aux chenilles. Il m’avait dit : « un papillon était une chenille avant de se transformer en papillon ». Il m’avait fait passer presque une journée entière à attraper au moins deux papillons. C’était un homme qui me conta ses pires moments passés dans cette vie, sa vision des choses et son plan d'avenir.
Quelques jours plus tard, je passai par la rivière pour aller voir l’évolution de mes semences. Je constatai que mes plantes germaient. J’étais très épanoui en voyant cela et je me mis à chanter :
« Grandir mes plantes
Grandir mes plantes
Vous êtes ma fortune, ma vie
Sans vous, j’ignore comment sera ma vie ».
J’y ai passé quelques heures. Je retournai chez moi pour finir certaines tâches.
Le 30 novembre. – Comme toujours, je dus traverser la rivière pour me rendre directement dans mon jardin. Je retroussai mon pantalon. Je déposai légèrement le pied droit dans l’eau et essayai d’écarter celui de gauche pour que cela fasse un intervalle d'à peu près 15 centimètres, afin que l’eau puisse se faufiler aisément entre les deux pieds. Dès que le pied gauche toucha l’eau, je sentis une force étrange qui agissait avec rage sur mes pieds. Elle essayait de m’enfoncer dans l'eau ou de me submerger. Je m'efforçai de m’extirper, mais cela a été difficile. J’arrivai à me séparer de « ça ». Je l’ai appelé « ça » parce que je ne savais certes pas grand-chose de lui ou d’elle.
Merci beaucoup...
Bonne soirée !

Réponse: Le Horla de doc97, postée le 13-12-2015 à 23:22:41 (S | E)
La suite.
Je rentrai chez moi dans un état de perplexité. Je m'assis au bord du lit et puisai dans ma mémoire afin de trouver une ancienne idée, peut-être de monsieur Laoter, à propos des esprits, notamment de « ça ». Sûrement, je ne faisais que balbutier face à cette situation. Il y avait bon nombre de questions qui me préoccupaient, et j’essayais d’examiner les choses de manière exhaustive.
Comment cette rivière a-t-elle pris naissance ? Ce que j’ai moi-même appelé « ça » n’avait-il pas un nom précis ou propre à lui ?
Le soir venu, je dus me reposer. Je restai au lit jusqu’à huit heures du matin. Je me suis réveillé en me disant : « il faut que j’aille voir si « ça » est encore là ». Je pris ma machette et me dirigeai vers mon jardin. Les interrogations péjoratives me harcelaient : cette fois-ci, est-ce que « ça » n'irait pas m'enfoncer dans l'eau avec lui ? Ne serait-il pas mieux de guetter la réaction de « ça » avec une autre personne ? Il y avait une roche, juste à côté ; j’ai déposé tranquillement mes fesses dessus, dans l’attente d’un inconnu qui pourrait se rendre, par l’autre bout du village, à la route qui mène dans mon jardin. Je restai environ une heure planté sur cette roche qui commençait à me taquiner les fesses. Je me levai. Je regardai jusqu’au fond de l’allée s’il y avait quelqu’un, plutôt un inconnu, parce que je ne laisserai jamais « ça » faire du mal à un ami à moi. Il y avait un homme qui s’approchait à grands pas. Je ne le reconnaissais pas. Tant mieux pour moi, et tant pis pour lui. Il arrivait tout près de la rivière, et moi qui savais pertinemment qu’il y avait un « ça » dans l’eau, j’eus envie d’ouvrir ma bouche pour lui crier que « ça » y était. Il entra sereinement dans l’eau et traversa calmement, sans aucune pression ou agitation. Je suis étonné. Ce n’est pas possible ! Ce n’est pas possible ! J’ai dit : « ça » n’existe pas, « ça » n’existe pas ! Ce n’est qu'une illusion ! J’aurais pu, depuis longtemps, aller voir le développement de mes semences. Euh ! J’y vais... J’y vais. Je m'approchai lentement et "ça" me montra directement son désaccord. Je n'ai pas eu la chance de mettre mes pieds dans l'eau. Je ne comprends pas.
Merci infiniment...
Bonne soirée !


Réponse: Le Horla de alienor64, postée le 14-12-2015 à 11:00:28 (S | E)
Bonjour Doc97
Juste un mot à changer car impropre dans cette phrase :' J'étais très épanoui

et un autre dans : 'Ne serait


Il est inutile de recopier votre texte ; il est à présent très correct.

Bonne continuation !

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